Les légumes secs, des aliments essentiels pour notre santé
Lentilles, fèves, haricots, pois chiches, pois cassés… Les légumes secs sont des aliments remarquables ayant une valeur nutritionnelle très intéressante, un prix avantageux et une grande facilité d’emploi permettant de très nombreuses recettes.
Longtemps dédaignés par les consommateurs, ils retrouvent peu à peu la place qui leur revient. Cette évolution est le fait de plusieurs facteurs: l’amélioration de leur présentation et de leur qualité (les cailloux dans les lentilles relèvent presque, aujourd’hui, de l’anecdote), l’utilisation de plus en plus courante des autocuiseurs réduisant les temps de cuisson, sans oublier la pression positive exercée par les nutritionnistes.
Une valeur nutritionnelle très intéressante…
Les légumes secs ont longtemps été accusés de faire grossir alors que leur apport calorique est globalement identique à celui des autres féculents (pommes de terre, pâtes, riz), c’est à dire environ 90 calories pour 100g de poids cuits. Ils possèdent, en revanche, une qualité que les autres féculents n’ont pas: une forte teneur en protéines végétales. Or, l’un des problèmes majeurs de notre alimentation est justement représenté par un excès d’apport en protéines animales et une insuffisance d’apport en protéines végétales.
Les protéines apportées par les légumes secs sont, il est vrai, carencées en un acide aminé essentiel: la méthionine, mais cette carence est compensée par les viandes qui composent les plats à base de légumes secs.
Les légumes secs sont particulièrement riches en vitamines du groupe B, en minéraux et oligo-éléments, mais ils sont aussi très riches en fibres alimentaires. C’est pourquoi ces derniers sont souvent accusés de favoriser le ballonnement, mais cela vaut surtout pour les personnes ayant perdu l’habitude d’en manger ou qui ne mastiquent pas suffisamment. Cet apport en fibres a, en revanche, l’immense avantage de prévenir la constipation.
Mangez-en plus souvent !
Les légumes secs doivent absolument retrouver le chemin de nos assiettes, à raison de deux à trois fois par semaines pour un adulte. Ils peuvent être introduits dans l’alimentation dès 2 ans, âge où l’enfant possède toutes ses dents et est capable d’une bonne mastication.
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