• 19 JAN 18
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    Le chocolat : petits plaisirs et grandes vertus

    A l’honneur en cette période de l’année, le chocolat possède des vertus dynamisantes et nutritionnelles dont on aurait tort de se passer.

    Energétique, le chocolat est traditionnellement classé parmi les produits sucrés alors qu’il contient tout de même 30 à 40 % de lipides.

    Contrairement à une idée reçue, le chocolat noir ne donne pas de cholestérol, il tendrait même à le faire baisser tout en augmentant la part de HDL cholestérol (bon cholestérol). En effet, ses graisses sont essentiellement constituées d’acides gras insaturés ou assimilés : 35 % d’acide oléique (comme l’huile d’olive), 34 % d’acide stéarique (qui se transforme dans l’organisme en acide oléique) et 3 % d’acide linoléique. Or, l’acide oléique est reconnu pour ses effets protecteurs sur le système cardio-vasculaire. Les enfants, les adolescents, les sportifs ou les convalescents, dont les besoins sont augmentés, peuvent en consommer quotidiennement jusqu’à 30 à 40 grammes.

    La teneur en sucre du chocolat est variable : plus il est riche en cacao, moins il l’est en sucre. Mais d’un chocolat à l’autre, sa valeur calorique varie très peu (environ 550 kcalories/100 g), car les calories apportées par le beurre de cacao compensent celles « économisées » sur les sucres.

    Autre aspect méconnu : le chocolat noir a une teneur en fibres élevée (11g/100 g) il peut donc contribuer à la régularisation du transit intestinal.

    Le chocolat est également riche en sels minéraux. Ainsi, une barre de chocolat de 20 g assure environ 10 % des apports quotidiens recommandés en magnésium et 5 % des apports quotidiens recommandés en potassium, phosphore et fer.

    Tonique, euphorisant…

    L’effet tonique et antidépresseur du cacao est connu depuis le XVIIème siècle. Mais, c’est la science moderne qui a permis d’expliquer ces propriétés en isolant certaines substances qu’il contient.

    Ainsi, la caféine, la phényléthylamine et la théobromine sont psycho-stimulantes, cardiotoniques et régulatrices de la vigilance. La sérotonine, neuromédiateur dont la concentration diminue au cours des dépressions, est naturellement présente dans le chocolat et sa sécrétion par l’organisme est stimulée par la présence de caféine et de sucre, ce qui permet de corriger le trouble induit par la dépression.

    En outre, dans notre symbolique, le chocolat, synonyme de récompense, fait souvent l’objet de cadeau et, à ce titre, il possède une valeur hédonique qui favorise la sécrétion d’endorphines : ces hormones bien connues, qui ont la capacité de procurer plaisir et bien être.

    … et même antioxydant !

    De nombreuses études ont démontré, qu’une molécule était en grande partie responsable de bienfaits encore peu connus du cacao. Cette molécule se nomme l’épicatéchine. Celle-ci améliore le fonctionnement cardiaque et permet, grâce à sa capacité antioxydante, de neutraliser les radicaux libres ; composés très réactifs impliqués dans l’apparition de certains cancers, maladies cardiovasculaires et maladies liées au vieillissement.

    L’idée répandue qu’il vaut mieux se délecter d’un chocolat noir riche en cacao se justifie tout à fait car celui-ci est le seul contenant ces antioxydants. Les catéchines du chocolat au lait sont en effet inhibés par les protéines de lait.

    Mais attention, le chocolat, afin de rester un plaisir et un atout pour votre santé, doit être dégusté ! Pourquoi en abuser jusqu’à s’en écœurer durant les fêtes alors que vous pouvez finalement en consommer toute l’année.

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